L’islam a prescrit de nombreux traitements à mettre en œuvre pour lutter contre le sihr ou le mauvais œil. Les feuilles de rue doivent leur nom à la rue, une plante qui poussait à l’origine dans les Balkans. Aujourd’hui, on la trouve un peu partout à travers les quatre coins du monde. Les populations arabes appellent cette plante “figel”. En plus d’incarner un moyen de faire la roqya, elle permet également de repousser les nuisibles en raison de sa forte odeur.
En physiothérapie, il est recommandé aux patients sujets à une fragilité oculaire d’avoir recours aux feuilles de figel. Elles permettent aussi de traiter divers traumatismes, ainsi que maux de tête et palpitations. Les personnes désirant l’utiliser dans le cadre de la roqya chariya la consomment par voie externe. L’huile de rue est consommée quant à elle par voie interne.
Non seulement, ce produit naturel permet de mettre fin aux effets du sihr, mais il s’agit également d’un moyen de chasser les djinns. En effet, ces créatures invisibles ne supportent pas l’odeur des feuilles de rue. Celles-ci ne se mangent pas. On s’en sert donc par voie externe.
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